Feu follet qui navique sur l’ocean de la vie.
Feu qui brûle, feu qui éteint , feu qui anime, feu qui ranime. Feu qui se frotte aux icebergs de la routine aussi, qui s’éteint à leur approche mais se ranime à la vue de nouveaux corps parfois, le feu follet a besoin de corps en decomposition pour s’animer. Feu qui folâtre follet guilleret, follet fou, faut les foutre en l’air , l’air du temps , temps qui passe, passe-temps, et tant de gens , j’en ai marre, marre de tout, tout le souffle , cette vie essouffle, éteint, que de joie pour ce feu quand il renait, feu de bois parfois, de gens qui ne sont pas à la fête pour les seins. Feux qui brillent de mille éclats, éclats de joie, éclats de voix, voie lactée, constéllée d’étoiles parfois, étoiles éteintes, noires comme des trous aussi, éternité, recommence , recommencer, comme au début, big bang, bang gang, à l’envers, gang bang .. Et si cet univers né du cahos, revenait à ces existences cahotiques d’enchevetrements de corps, corps célestes, en fusion, qui se percutent aux confins de cet univers, vers unis, pour former une poésie, poésie de cette vie, vie de merde, mais à laquelle on s’accroche aussi, parce que ces crochets, qui tricotent, maille à maille, maille à partie, une existence, avec des bouts de laine, l’aine de laquelle, sortira la vie …
Ce soir envie, vie de délirer, sur les mots, qui sortent, un à un, de ma bouche, de ma pensée, sans structure, sans penser, pensées qui voguent sur l’océan de cette vie, où naquit le feu fol est , feu follet nait de la decomposition de ce corps qui retournera immanquablement à la terre, terre de feu, feu de camp, quand se taire , pour se terrer et taire enfin ces envies de vies … Vis de moi, vide moi … Moi deux vies … Moites vies….