Un peu de moi, un peu de vous pour faire nous

Un peu de folie dans ce monde de brutes

posté le 05-07-2012 à 23:20:34

En- vie


Envie de tes mains qui le foulard nouent.

Envie des menottes qui m'attachent à nous.

Envie de tes mains qui parcourent mon corps.

Envie de ta langue encore et encore.

 

Envie de ta bouche qui cherche la mienne.

Envie que sauvagement tu me prennes.

Envie de tes doigts dans mon intimité.

Qui vérifient que l'envie de toi y est.

 

Envie de ta voix qui guide et ordonne.

Envie de mon corps qui à toi seul se donne.

Envie de ton membre qui dans ma bouche se tend.

Envie que tu m'emplisses et toujours sans

Tenir compte d'une de mes envies.

Seulement de celle d'être à ta merci.

 

Envie que tu empruntes mes sens-interdits.

De toutes les manières sans me demander si,

Si j'ai envie que de mon corps tu disposes.

Je veux juste que sur moi tu poses

Ton regard sur mes yeux bandés,

Que mon corps pour toi seul soit arqué.

 

Cette envie de ce jeu va grandissant.

Que tu prennes, tu te serves, je veux

Etre à toi, t'appartenir comme tu veux.

Pour toi seul je veux être en ces instants.

 

Envie que tu violes mes envies

Que tu transgresses tous mes interdits.

Pour m'amener sur les rives d'un plaisir

Qu'avec toi seul, je désire.

 

Aliène-moi, rends-moi folle.

Bouscule-moi, fais tomber la prison.

De préjugés, et tiens pour moi ce rôle.

D'initiateur, de Maître de Pygmalion.

 

Je serais bonne élève tu le sais.

Et seul le maître sévère saura m'aliéner.

J'ai besoin d'être un peu malmenée.

Pour toutes ces envies dépasser.

 

Le coeur a dit-on des raisons.

Que seule peut ignorer la raison.

Mon coeur veut s'attacher.

A celui grâce à qui je renaitrais.

 

 

 


 
 
posté le 05-07-2012 à 23:16:07

Envie de toi


Envie de Toi

Profond en moi.

Mets-moi à genoux.

Ou prend moi debout.

Je suis à toi

Empale-moi

 

Envie d'indécence

De tes violences

Ouvre des sens

Faites moi offense,

Dans la décadence

 

Je suis ton esclave

Sois mon enclave.

Ton esclave gourmande

Qui tire sa langue

Fais-moi offrande.

 

Enchaine-moi.

Déprave-moi.

Soumets mon corps

Fais-moi perdre le Nord.

Dans la douleur et juste au bord.

 

J'ondule mon corps

Je l'écarte encore

Mon regard t'implore

Toute langue dehors

Je te veux encore

 

Ton regard acéré

M'impose l'immobilité.

Les yeux baissés

Je te sens si érigé

Affolée, si envie d'être empalée.

 

Je veux ta queue

Pervers et malicieux.

Maître du jeu

Tu sais que tu peux

Mettre mon esprit en feu

 

Tes yeux s'éclairent

Tu me retournes et fière.

Je te tends mon derrière

Comme tu me l'as appris.

Pour cet orifice que tu choisis

 

Tes va et viens sauvages.

Me laissent toute en nage.

Mais tu n'as pas fini.

Et me retourne sans préavis.

 

Ecartèle mes jambes.

Pour amener ma jouissance.

D'un dernier coup autoritaire.

Tu pourfends en adultère.

 

Ecartelée, soumise, pleine de toi.

Tu viens jouer de ton doigt.

Sur mon clitoris excité.

De ta semence lubrifiée.

Et dans un cri de libération.

Tu mets fin à cette excitation.

 


 
 
posté le 05-07-2012 à 23:12:06

Envie de tes doigts.
Envie rien que pour moi.
De ton souffle dans mon cou.
De mon coeur qui devient fou.

De mes jambes écartées.

Par ta seule volonté.
De ta main qui caresse.
De ta main qui me fesse.

De tes yeux dans les miens.

Quand le plaisir me tient.
De ta colère qui frappe.
Quand parfois je dérape.

De ton sexe qui s'introduit.

Et me fait pousser des cris.
De mes gemissements de plaisir.
Quand tu joues avec mes soupirs.

De mes mains que tu enchaines.

De mon corps que tu alienes.
De l'interdit que tu pourfends.
En un bijou l'enjolivant.

Envie de tout ca encore.

Encore de nos corps à corps.
Pour descendre sur ces rives.
Et qu'enfin t u arrives.

A faire de moi la seule faience

Que tu regardes dans cette danse.
Que je devienne ta derniere.
Et que tu me jettes pour cela la pierre
.

 

 

 

 

 


 
 
posté le 05-07-2012 à 23:05:07

Elucubrations nocturnes


Elucubrations nocturnes d'une poule caquetant ...

 

Body noir et dentelles

Bas de guipure et bagatelles

Faut-il le corps vetir

Pour lui appartenir

Lui donner envie de revenir.

Lui donner matière à reflechir

 

Le coeur suffit-il à donner

Tout l'amour désiré?

Le coeur a besoin du corps

Pour ne pas donner tort

A la belle image renvoyée

par la toile interposée.

 

Mai la belle image induit-elle.

De futures heures partagées

Aussi jolies et belles

Que les mots sur l'écran tapotés?

 

L'expérience me fait dire

Que de la confiance il faut se mefier

Les belles paroles cachent ausi à vrai dire

De beaux menteurs qui ici ne feraient

Que des aventures éphémères chercher

 

Pour leur fleur faire pousser

Sur le fumier de nos envies foulées.

Foulées de tant de mépris

Mépris deguisé de mots choisis.

 

Et même s'il faut ici savoir

Que peu d'élus seront rencontrés.

J'a envie de ne pas perdre espoir.

Et de croire que tes paroles declamées

 

Contiennent une certaine vérité.

Nous nous reverrons.

Tu le sais.

Vers toi je reviendrais.

Pour toutes mes envies réaliser.

 

 

 


 
 
posté le 05-07-2012 à 23:00:37

Feu follet


Feu follet qui navique sur l’ocean de la vie.

Feu qui brûle, feu qui éteint , feu qui anime, feu qui ranime. Feu qui se frotte aux icebergs de la routine aussi, qui s’éteint à leur approche mais se ranime à la vue de nouveaux corps parfois, le feu follet a besoin de corps en decomposition pour s’animer. Feu qui folâtre follet guilleret, follet fou, faut les foutre en l’air , l’air du temps , temps qui passe, passe-temps, et tant de gens , j’en ai marre, marre de tout, tout le souffle ,  cette vie essouffle, éteint, que de joie pour ce feu quand il renait, feu de bois parfois, de gens qui ne sont pas à la fête pour les seins. Feux qui brillent de mille éclats, éclats de joie, éclats de voix, voie lactée, constéllée d’étoiles parfois, étoiles éteintes, noires comme des trous aussi, éternité, recommence , recommencer, comme au début, big bang, bang gang, à l’envers, gang bang .. Et  si cet univers né du cahos, revenait à ces existences cahotiques d’enchevetrements de corps, corps célestes, en fusion, qui se percutent aux confins de cet univers, vers unis, pour former une poésie, poésie de cette vie, vie de merde, mais  à laquelle on s’accroche aussi, parce que ces crochets, qui tricotent, maille à maille, maille à partie, une existence, avec des bouts de laine, l’aine de laquelle, sortira la vie …

Ce soir envie, vie de délirer, sur les mots, qui sortent, un à un, de ma bouche, de ma pensée, sans structure, sans penser, pensées qui voguent sur l’océan de cette vie, où naquit le feu fol est ,  feu follet nait de la decomposition de ce corps qui retournera immanquablement à la terre, terre de feu, feu de camp, quand se taire , pour se terrer  et taire enfin ces envies de vies  … Vis de moi, vide moi … Moi deux vies … Moites vies….

 

 


 
 
 

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