Envie de tes mains qui le foulard nouent.
Envie des menottes qui m'attachent à nous.
Envie de tes mains qui parcourent mon corps.
Envie de ta langue encore et encore.
Envie de ta bouche qui cherche la mienne.
Envie que sauvagement tu me prennes.
Envie de tes doigts dans mon intimité.
Qui vérifient que l'envie de toi y est.
Envie de ta voix qui guide et ordonne.
Envie de mon corps qui à toi seul se donne.
Envie de ton membre qui dans ma bouche se tend.
Envie que tu m'emplisses et toujours sans
Tenir compte d'une de mes envies.
Seulement de celle d'être à ta merci.
Envie que tu empruntes mes sens-interdits.
De toutes les manières sans me demander si,
Si j'ai envie que de mon corps tu disposes.
Je veux juste que sur moi tu poses
Ton regard sur mes yeux bandés,
Que mon corps pour toi seul soit arqué.
Cette envie de ce jeu va grandissant.
Que tu prennes, tu te serves, je veux
Etre à toi, t'appartenir comme tu veux.
Pour toi seul je veux être en ces instants.
Envie que tu violes mes envies
Que tu transgresses tous mes interdits.
Pour m'amener sur les rives d'un plaisir
Qu'avec toi seul, je désire.
Aliène-moi, rends-moi folle.
Bouscule-moi, fais tomber la prison.
De préjugés, et tiens pour moi ce rôle.
D'initiateur, de Maître de Pygmalion.
Je serais bonne élève tu le sais.
Et seul le maître sévère saura m'aliéner.
J'ai besoin d'être un peu malmenée.
Pour toutes ces envies dépasser.
Le coeur a dit-on des raisons.
Que seule peut ignorer la raison.
Mon coeur veut s'attacher.
A celui grâce à qui je renaitrais.
Envie de Toi
Profond en moi.
Mets-moi à genoux.
Ou prend moi debout.
Je suis à toi
Empale-moi
Envie d'indécence
De tes violences
Ouvre des sens
Faites moi offense,
Dans la décadence
Je suis ton esclave
Sois mon enclave.
Ton esclave gourmande
Qui tire sa langue
Fais-moi offrande.
Enchaine-moi.
Déprave-moi.
Soumets mon corps
Fais-moi perdre le Nord.
Dans la douleur et juste au bord.
J'ondule mon corps
Je l'écarte encore
Mon regard t'implore
Toute langue dehors
Je te veux encore
Ton regard acéré
M'impose l'immobilité.
Les yeux baissés
Je te sens si érigé
Affolée, si envie d'être empalée.
Je veux ta queue
Pervers et malicieux.
Maître du jeu
Tu sais que tu peux
Mettre mon esprit en feu
Tes yeux s'éclairent
Tu me retournes et fière.
Je te tends mon derrière
Comme tu me l'as appris.
Pour cet orifice que tu choisis
Tes va et viens sauvages.
Me laissent toute en nage.
Mais tu n'as pas fini.
Et me retourne sans préavis.
Ecartèle mes jambes.
Pour amener ma jouissance.
D'un dernier coup autoritaire.
Tu pourfends en adultère.
Ecartelée, soumise, pleine de toi.
Tu viens jouer de ton doigt.
Sur mon clitoris excité.
De ta semence lubrifiée.
Et dans un cri de libération.
Tu mets fin à cette excitation.
Envie de tes doigts.
Envie rien que pour moi.
De ton souffle dans mon cou.
De mon coeur qui devient fou.
De mes jambes écartées.
Par ta seule volonté.
De ta main qui caresse.
De ta main qui me fesse.
De tes yeux dans les miens.
Quand le plaisir me tient.
De ta colère qui frappe.
Quand parfois je dérape.
De ton sexe qui s'introduit.
Et me fait pousser des cris.
De mes gemissements de plaisir.
Quand tu joues avec mes soupirs.
De mes mains que tu enchaines.
De mon corps que tu alienes.
De l'interdit que tu pourfends.
En un bijou l'enjolivant.
Envie de tout ca encore.
Encore de nos corps à corps.
Pour descendre sur ces rives.
Et qu'enfin t u arrives.
A faire de moi la seule faience
Que tu regardes dans cette danse.
Que je devienne ta derniere.
Et que tu me jettes pour cela la pierre.
Body noir et dentelles
Bas de guipure et bagatelles
Faut-il le corps vetir
Pour lui appartenir
Lui donner envie de revenir.
Lui donner matière à reflechir
Le coeur suffit-il à donner
Tout l'amour désiré?
Le coeur a besoin du corps
Pour ne pas donner tort
A la belle image renvoyée
par la toile interposée.
Mai la belle image induit-elle.
De futures heures partagées
Aussi jolies et belles
Que les mots sur l'écran tapotés?
L'expérience me fait dire
Que de la confiance il faut se mefier
Les belles paroles cachent ausi à vrai dire
De beaux menteurs qui ici ne feraient
Que des aventures éphémères chercher
Pour leur fleur faire pousser
Sur le fumier de nos envies foulées.
Foulées de tant de mépris
Mépris deguisé de mots choisis.
Et même s'il faut ici savoir
Que peu d'élus seront rencontrés.
J'a envie de ne pas perdre espoir.
Et de croire que tes paroles declamées
Contiennent une certaine vérité.
Nous nous reverrons.
Tu le sais.
Vers toi je reviendrais.
Pour toutes mes envies réaliser.
Feu follet qui navique sur l’ocean de la vie.
Feu qui brûle, feu qui éteint , feu qui anime, feu qui ranime. Feu qui se frotte aux icebergs de la routine aussi, qui s’éteint à leur approche mais se ranime à la vue de nouveaux corps parfois, le feu follet a besoin de corps en decomposition pour s’animer. Feu qui folâtre follet guilleret, follet fou, faut les foutre en l’air , l’air du temps , temps qui passe, passe-temps, et tant de gens , j’en ai marre, marre de tout, tout le souffle , cette vie essouffle, éteint, que de joie pour ce feu quand il renait, feu de bois parfois, de gens qui ne sont pas à la fête pour les seins. Feux qui brillent de mille éclats, éclats de joie, éclats de voix, voie lactée, constéllée d’étoiles parfois, étoiles éteintes, noires comme des trous aussi, éternité, recommence , recommencer, comme au début, big bang, bang gang, à l’envers, gang bang .. Et si cet univers né du cahos, revenait à ces existences cahotiques d’enchevetrements de corps, corps célestes, en fusion, qui se percutent aux confins de cet univers, vers unis, pour former une poésie, poésie de cette vie, vie de merde, mais à laquelle on s’accroche aussi, parce que ces crochets, qui tricotent, maille à maille, maille à partie, une existence, avec des bouts de laine, l’aine de laquelle, sortira la vie …
Ce soir envie, vie de délirer, sur les mots, qui sortent, un à un, de ma bouche, de ma pensée, sans structure, sans penser, pensées qui voguent sur l’océan de cette vie, où naquit le feu fol est , feu follet nait de la decomposition de ce corps qui retournera immanquablement à la terre, terre de feu, feu de camp, quand se taire , pour se terrer et taire enfin ces envies de vies … Vis de moi, vide moi … Moi deux vies … Moites vies….
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