Un peu de moi, un peu de vous pour faire nous

Un peu de folie dans ce monde de brutes

posté le 12-07-2012 à 11:40:20

Jour de l'An

On a dit qu'on se disait tout ...

 

Jour de l'an 2011/2012. Je suis seule, avec mes frères, même si je les aime beaucoup, ce n'est pas d'eux dont j'ai besoin. Je suis depuis le matin persuadée que tu vas me faire la surprise d'arriver avec Orphée...Steph a préparé la chambre, nous avons changé les draps, gonflé le matelas pour les enfants, je suis bête, je pensais que tu étais capable de faire cela pour moi...

La journée se passe, j'ai le cafard, mais je me dis que jusqu'à 19 heures je peux espérer que vous allez arriver... A 19 heures, je sais que c'est mort tu ne me feras pas cette surprise tant espérée.

Mon frère ainé s'inquiète toute la soirée de ma tristesse, Billy me demandera plusieurs fois pourquoi je suis seule.

Je suis la seule à être seule, je suis triste, envie que cette soirée se termine rapidement, si je m'écoutais je m'enivrerais tellement j'ai envie d'oublier.

A minuit j'attends impatiemment le coup de fil, je scrute ce telephone qui ne sonne desesperement pas. Je n'aurais même pas sa voix pour me soutenir un peu. Je me maudis mais je finis par céder et j'appelle ... Je demande "que fais tu ?", j'entends "je regarde la télé"... Il regarde la télé ... La télé a décidement une place meilleure que la mienne dans sa vie, je suis intérieurement effondrée, nous ne vivons décidement pas la même histoire, je vis accrochée à ce téléphone pour un signe de lui, desesperement accrochée à cet ordinateur en espérant que la petite lumière de son MSN veuille bien me signaler sa présence, desespérement, tous les soirs je suis moins importante que la petite lucarne ...Je me dis qu'il a de la chance, que je pourrais faire tant et tant de betises sur ce net où je suis très sollicitée, mais non je suis fidèle comme un chien l'est à son maître qui ne s'en occupe pas...Notre première conversation de l'année commence par une dispute, il menace dèjà de raccrocher si je ne change pas de ton, je prends sur moi, je ne vais pas moralement supporter qu'en plus de cette soirée sans lui on se dispute au téléphone, je baisse donc encore les bras, je m'écrase, je m'excuse ...quelle cruche ! Je suis anéantie, il fait froid, je me gèle dehors dans la neige sur le pont où le vent souffle pour l'ecouter me raconter des banalités dans la chaleur de son canapé... J'ai envie qu'il me dise tant de choses, je suis suspendue a ce telephone comme à une bouée de sauvetage, je dis ce qu'il a envie d'entendre pour ne pas couper le fil de cette voix...et pourtant j'ai le coeur en bouillie, le moral au bas...Je ne me suis pas amusée, j'ai dansé un peu avec ma fille pour ne pas l'inquiéter mais le coeur n'y est pas.J'aurais tant aimé ses yeux sur moi ce soir, même s'il ne danse pas je le sais, j'aurais dansé pour lui, qu'il me regarde, qu'il se dise "les autres peuvent matter, elle est à moi". Je me suis faite belle, pour personne, tous les hommes ont les yeux sur moi ce soir, je suis avec ma fille  la plus élégante  de l'assemblée et de facto tout le monde n'a d'yeux que  pour nous ... Ce ne sont pas ces yeux que je voulais posés sur moi ce soir. Mon frère ainé s'enquière de mon état, il me dit "Flo, tu ne peux pas continuer comme cela", tu ne devrais pas être seule ce soir, tu es la seule a faire des efforts dans cette histoire, ouvre les yeux, on s'inquiète tous pour toi, tu vas partir on ne sait où rejoindre quelqu'un qui ne fait aucun effort pour venir passer quelques jours auprès de toi alors qu'il est en vacances, tu as de la merde dans les yeux". J'essaye de trouver des excuses, une voiture défaillante, la neige ...je ne sais quoi. Mon frère ouvre des yeux comme des soucoupes, me rétorque "tu n'es pas sérieuse ? ta vie amoureuse tient à un tas de ferailles, dis moi que je rêve...". 

Il m'explique qu'il sort d'une histoire avec une fille pour qui il a tout donné et qui n'a fait aucun effort en contrepartie, qu'il est en train de me voir a sa place, que je dois me reprendre, quil y a plein d'hommes qui se prosterneraient pour avoir quelqu'un comme moi dans leur vie, qu'il peut me presenter des copains à lui qui se damneraient pour moi...Ce ne sont pas ses copains que je veux, c'est une marmotte jurassienne, je suis mal, je sais qu'il a raison, mais je suis amoureuse comme jamais, je souffre, je sais qu'il a raison pourtant, je me détruis à petit feu, je suis fatiguée de ce train, ces aller-retours où je tremble durant 8 heures de savoir si je vais arriver ou pas...Les manigances au travail pour faire accepter des week-ends a rallonge au lieu de poser des vacances, je n'ai pas posé de vacances depuis le mois d'aout pour pouvoir monter une fois par mois, mes prochaines vacances seront fin avril, j'aurais passé une année sans vacances, je suis physiquement épuisée, moralement en vrac, il va falloir que je prenne des décisions sinon je vais me détruire, il a raison mon grand frère, je le sais...La décision, la fatigue la prendra pour moi, un mois plus tard, je tombe dans les escaliers, je me fracture le poignet, j'ai vu ma fin dans cet escalier. J'ai chu, je ne sais meme pas comment, je descendais vite ces escaliers, je voulais recuperer un sac, il me tardait d'aller me coucher, j'ai raté une marche, ma tête a cogné le carrelage dans un bruit épouvantable, Steph a eu tellement peurdu bruit qu'elle n'osait pas descendre tant elle craignait de me retrouver morte. Quant elle a entendu les gemissements, elle est descendue...Je pense avoir perdu connaissance quelques instants je ne sais plus comment je suis remontée, je sais que j'ai eu mal à la tête, très mal, personne pour me descendre aux urgences et je ne voulais pas déranger les pompiers.

La décision de me reposer m'a été imposée par cette chute.

..

 

 


Commentaires

 

1. marmotte39  le 12-07-2012 à 14:35:16

Je lis ces maux en pleurant, tellement j'ai mal a mon âme, je me suis aperçus de rien, j'avais de la merde dans les yeux, dans l'esprit, lâche j'ai été de ne pas m'être occupé de toi, lâche de ne penser qu'a moi, sans savoir et comprendre ton mal être, ton Amour indicible, tes attentions,la douceur de tes mots, ton regard, ton sourire...Je me hais au plus profond de moi, j'ai dus mal a voir ce que j'étais devenus, je ne me respectais même plus moi même, je me suis perdus dans ce putain de passé qui ma rongé de l'intérieur, en m'abandonnant, je t'ai abandonné...Comment ai-je pu te dire je t'Aime avec tout ceci....quelle honte !!! je me dégoute...je ne suis pas monté a st-colombe a cause de l'accueil de ton fils et de ton oncle le jour de nos vacances, cela ma fait mal, je ne comprenais pas...je voulais pourtant êtres la a tes cotés en ce jour si particulier, j'avais peur de leur dire toute mes vérités a leurs comportements et de gâcher cette soirée, javais peur aussi de te perdre en faisant cela,j'avais espérer que tu m'appelle en me disant ça y est Roman et mon oncle ont compris et il s'en excuses...mais rien, toujours rien, pas de signe, c'est la que je me suis dis que ta famille ne voulais pas de moi et de ma fille, et qu'un jour j'allais te perdre...mais c'est de ma faute si seulement j'avais eus le courage de te parler de tout ça...le mal est fait et tout a été gâchis et tristesse...Il a fallut que tu mettes ce mur pour que je m'y écrase, que je réagisse, que je comprenne ce qu'il n'allait pas en moi...et la je me suis relevé, j'ai été chercher des choses, je me suis posé des tas de questions, et la je me suis dis "plus jamais ça!!! " sois toi même, parle avec tes sentiments, avec ton coeur, ton âme, écoute et dis tout, lâche toi, sans honte, sans peur...Je te demande pardon pour avoir été ce que j'étais, de t'avoir fait tant souffrir et pleurer...plus jamais ça !!!!!!

2. Cosette  le 18-07-2012 à 10:12:00  (site)

je voudrais tellement te serrer dans mes bras cet été ou m'y plonger je ne sais pas..... mais tes maux me font mal...

 
 
 
posté le 06-07-2012 à 09:52:53

Départ

Dimanche 9 Juillet 2006 , l'Italie va gagner la coupe du monde, Zidane va donner son fameux coup de boule, des milliers de français en larme , rien ne va plus, et Elle va le quitter , encore et toujours.

Une semAine de folie, décidée presque sur un coup de tête.Il avait appelé quelques jours auparavant, s'était inquiété d'être sans nouvelles, Elle ne repondait plus à ses messages, non Elle n'allait pas bien, le moral au fond des baskets ... Il lui a proposé une semaine de "reconnaissance" . Elle a hésité, c'est tellement dur après, mais Elle a immanquablement replongé, Elle ne sait pas lui resister.

Il avait tout préparé pour que cette semaine soit un feu d'artifice continuel . Elle a découvert sa nouvelle antre, elle les a toutes visitées en 20 ans...
Très masculine, pas de touche féminine, depuis longtemps , c'était rassurant, même si elle savait qu'il n'était pas toujours seul, mais il était encore à elle, depuis le temps . Il savait arrêter sa vie l'espace de quelques jours pour les lui consacrer entièrement; Il l'avait toujours fait . Comment ses conquêtes pouvaient-elle supporter les nuits de conversations téléphoniques , les départs précipités, les vacances imposées loin de la maison ?
Elle s'en moquait , il avait été à Elle avant elles. Elle restait la Principale.
La semaine avait été comme toujours à la hauteur, malgré les quelques années qui les avaient séparés, les corps s'étaient vite retrouvés, vite réappris, pour mieux rejouer, rejouir.
Mais c'était le jour du départ, tout a une fin. Ils avaient tous deux dans les yeux depuis le matin , la peur et l'angoisse de cette fin de journée. Pas un mot sur le sujet, de peur d'éclater, essayer de terminer en beauté, sans pleurer.

Ils n'avaient pas pu manger le midi, la boule au fond de l'estomac .. ils la connaissaient pourtant, cette boule.
La première séparation avait 18 ans, c'était presque son anniversaire . Un 17 juin, un aéroport à des milliers de kilomètres de là, des amis, une salle d'embarquement bondée pour accompagner le métropolitain qui retournait à Nice.
Elle n'avait pas pu supporter , de le serrer une dernière fois dans ses bras, elle avait décidé de fuir, elle n'avait pas voulu voir les larmes dans ses yeux, elles pointaient déjà .
Elle avait profité d'un moment d'inattention,avait demandé à un ami de detourner son regard d 'elle pour partir.
On lui avait raconté, il avait cherché avec inquiétude, puis l'ami l'avait pris par l'épaule pour lui expliquer, il avait tempêté, pleuré, essayé de sortir pour la rattrapper, impossible, elle savait qu'une fois en salle d'embarquement on ne sort plus. Le pièges'était refermé , il lui en veut encore de cette première fuite, il dit qu'elle seule le fait pleurer , jamais il n'a pleuré pour une fille, sauf pour elle.
Chaque départ, elle a réussi à s'enfuir.
En cette fin d'après midi lourde, il est sur ses gardes. Leurs deux corps nus, repus de caresse et de jouissance, reposent alanguis sur les draps. Il est fatigué, elle le sait, ils n'ont pas beaucoup dormi, pour tenter d'arrêter un peu le temps.
Il lutte, il ne veut pas qu'elle s'envole. Cette fois il l'etreindra pour lui dire aurevoir. Mais les aurevoirs, elle ne veut pas les entendre de sa bouche, elle veut que le fil qui les relie continue encore et toujours, sans jamais se briser. Il est son amour, son unique amour, son bel amour.
La fatigue a gain de cause , il a les yeux qui se ferment et il s'endort.
Elle le regarde encore et toujours, il est beau, tellement beau , sa peau mate , ses muscles saillants , son corps sec , ses lèvres pulpeuses entr'ouvertes par un souffle qui s'échappe de son corps fatigué.
Elle est allongée, son flanc contre le sien, sa tête soutenue par un bras, de l'autre main elle caresse doucement ce corps qu'elle va quitter, le survoler, l'imprimer, le mémoriser... Dans un souffle elle dépose un baiser sur ses lèvres, il tressaille mais ne s'éveille pas.
Elle se glisse hors de la couche, quitter l'alcôve est un crève-coeur mais il le faut.
Elle attrappe le pantalon qui git au fond du lit, elle n'a pas de dessous, il ne veut pas, elle n'en a jamais avec lui, dernier hommage à leur semaine, elle restera sans jusqu'au retour.
Elle attrappe son T-sHIRT, l'approche de son nez, respire à fond, il a son odeur, elle le vêt, ce sera son souvenir de lui. Elle en prend toujours avant de partir. Elle lui laisse le sien;. Il le gardera près de lui aussi, pour dormir, longtemps, jusqu'à ce qu'il n'ait plus son odeur, comme elle... Ils se connaissent si bien.
Elle descend l'escalier, arrive dans l'entrée où les bagages sont prêts. La grande glace lui renvoie son reflet, les larmes commencent à couler, impossible de les retenir .
La rage se mêle à la peine, devoir partir encore et toujours. Elle sort son rouge à lèvres pour ecrire en lettres de sang "n'ouble jamais que je t'aime" sur le grand miroir, elle sait qu'il va rester longtemps écrit. Elle signe d'un baiser rouge.
Elle jette un dernier regard sur la pièce , attrappe le CD de musique sur lequel ils ont fait l'amour durant ces quelques jours, décroche du mur une photo de lui et la main sur la poignée tremblante enclenche la porte . C'est la fin ... elle le sait...
Elle sort, vite, arrivée à la voiture, les sanglots la secouent, elle est comme un pantin désarticule , il faut qu'elle se reprenne , la route du retour est longue. Elle range ses bagages, s'assoit à la place du conducteur, met le Cd dans le lecteur, appuie sur "play" , ferme les yeux,met le nez dans son T-sHIRT, réouvre les yeux, enclenche la vitesse et c'est le départ. Surtout ne pas réflechir, ne pas se retourner .
Deux heures plus tard, le téléphone portable sonne, elle ne répond pas, elle sait que c'est Lui;Elle sait qu'il pleure, qu'il hurle, qu'il la maudit, que son coeur saigne comme le sien.
Elle ne répond pas, elle ne peut pas, dèjà les larmes sont revenues, incontrolables. Le téléphone resonne et resonne, son impatience transparait jusque dans la sonnerie.
Elle s'arrête sur la première aire, le rappelle, à la première sonnerie il décroche, il hurle sa douleur, veut qu'elle revienne de suite, veut la serrer dans ses bras, lui dit qu'il ne lui pardonnera pas cette nouvelle fuite.
Ele ne peut parler, trop de larmes, trop de sanglots dans la voix, il s'éffondre à son tour, les gens autour la regardent , étonnés de ce chagrin. Elle s'en moque, elle est seule au monde avec lui sur une ligne de téléphone, ils pleurent tous les deux, sans parler, pas besoin de paroles, la douleur est là, identique, ils la connaissent tellement, l'ont tant pratiquée.
Cette douleur lovée au fond du ventre, qui sera la compagne de leurs angoisses, de leurs tristesses, de leur nuits blanches, toujours ravivée, à chaque fois plus forte. Il n'y a pas pire que ces deux coeurs qui saignent.

Ils se rappelleront ce soir, dans la nuit, toute la nuit, quand elle sera rentrée, revenue à sa vie "normale".

 


Commentaires

 

1. Cosette  le 18-07-2012 à 10:05:19  (site)

et je pleure avec eux....

 
 
 
posté le 06-07-2012 à 09:39:01

No futur

l Il y a des soirs comme cela, où tout espoir semble éteint ... La vie nous anéantit, nous broie, le temps nous échappe, on voudrait ...
Mais ce soir ton tapis volant rouge à pampilles dorées est venu me chercher .. tu m'avais prévenue, j'étais habillée en conséquence, avec la lingerie assortie.. parée de mille feux, parée du rouge de mes envies et de l'or de tes yeux..
L'appareil spacio-digito-temporel imaginé par nos deux esprits créatifs est en cours de test, nous y mettrons notre dernière main à la pâte, nous en trouverons le temps demain, demain si nous sommes toujours vivants ...
Mais ce soir , c'est notre soir, je ne suis pas ta femme-pilote mon général des avions ..je suis seulement la Maîtresse de notre bergerie ... Un feu y est allumé, le bois sec craque sous les flammes et fait rougeoyer les murs de pierre .. Une couche à la hâte a été aménagée . Sur la table de bois, depuis si longtemps délaissée, quelques fromages ..comme nous les souhaitions, et un elixir, un Nuit Saint-Georges pour fêter notre première , unique et ultime soirée...
Ultime soirée car la troisième guerre mondiale vient d'être déclarée et nous savons qu'elle sera fatale, toi de par ton instinct , moi de par mon passé, alors nous avons décidé d'en profiter...
Au dehors il fait froid, la neige de plaques tâchète les prés alentours. Mais la chaleur de nos corps suffira.
Tant d'envies reprimées, tant de mots supputés, ce soir c'est la fin alors dans un feu d'artifices de plaisir nous mettrons la dernère touche à ce monde sans faim ..qui ce soir me pèse tant..

Emerveillée je découvrirai la caresse de tes mains, et te donnerai en retour celle de ma bouche .

Aurons nous le temps de visiter ces trois bureaux, non alors Adieu petite pillule bleue, il ne faudrait pas que ton coeur pour moi un instant cesse de battre, je te veux juqu'au bout , tes yeux dans mes yeux, jusqu'à l'assaut final, dans une explosion de plaisir, monter jusqu'au ciel, et aller flirter avec les étoiles..
Les étoiles desquelles nous verrons , que la bêtise humaine, jusqu'au bout est allée, faisant exploser la petite planête bleue ...

Oui ce soir j'ai le bourdon, envie d'imaginer que nos esprits endiablés , auraient pu un moment voir nos envies si loufoques se réaliser ...

 

 

 

 

 


 
 
posté le 05-07-2012 à 23:49:21

Fantames

Jupe courte, jambes gainées de bas, lingerie de soie, chemisier ajusté.

Pensive, le front appuyé à la fenêtre, elle l'attend, rendez vous de dernière minute , donné par téléphone. Sms laconique, une adresse, un hôtel , un horaire précis.
Elle attend depuis quekques minutes, qui n'en finissent pas de s'étendre, pour atteindre bientôt l'heure.
Tant de retard semble indécent, et pourtant ..elel l'attend.
Trop envie de le revoir.
Perdue dans ses pensées solitaires, elle n'a pas entedu la porte s'ouvrir.
D'un pas discret il s'approche, la découvrant le visage presque collé à la vitre.Son haleine dessine des ovales sur le carreau gelé.
Il observe fasciné ce corps tant espéré.
Leurs rencontres sont espacées.
Pas le choix tous deux liés, les espaces de liberté sont comptés.
Mais il s'est libéré trop envie de la serrer dans ses bras. Cette situation leur pèse, mais peur de briser le sortilège en brisant ses chaînes qui les retiennent à leur vie officielle.
Il sait qu'elle a une envie, envie qu'il va exaucer, sans qu'elle sache que ce sera ce jour.
A pas feutrés il approche, perdue dans ses pensées elle a même occulté les bruits.
Il tient dans sa main un foulard.
Il approche ses lèvres de son cou, si gracilE et si doux.
Il souffle doucement pour en ecarter les cheveux qui le couvrent, éclatant du coup la bulle de reverie dans laquelle, elle planait.
Elle sursaute ravie de constater, qu'il est enfin arrivé.
S'apprête à tourner la tête, et se voit passer un foulard sur les yeux.
Doucement sa voix la rassure.
"N'aie pas peur mon ange, je veux tes plaisirs? ce jour? décupler."
Sa voix, douce, l'odeur de sa peau, le souffle chaud sur son cou ..un frisson de plaisir la parcourt.
Frisson qui prend naissance dans son cou, pour aller caracoler tout le long de son corps jusqu'aux extremités.
Elle n'a pas peur, dans ses mains est confiante.

Le badeau est noué, il attrappe ses poignets, pour les amener dans son dos, tout en déposant quelques baisers sur sa peau.D'un cordon lie les deux mains, elle se veut offerte.
il va réaliser son voeu.
Il s'écarte doucement d'elle, pour la laisser quelques instants sans repères.
Puis de son corps vient se plaquer contre le sien, en ecartant d'un genou ses deux jambes;
Sa main droite cherche les boutons du chemisier, pour les déboutonner un à un.
La main gauche caresse un sein, puis l'autre, à travers le tissu, il sent les tétons se tendre, se durcir.
Le chemisier defait , il en ecarte les pans, tout en promenant le bout de sa langue dans la chaleur de son cou.
Elle gémit déjà.. Il est subjugué de l'éffet dejà produit.

De ses deux mains il attrappe les deux seins qu'il extirpe de leur protection de tissu.
Il se fait plus rude, les malaxe, les titille, jusqu'à faire sortir un son presque rauque de sa bouche.
Elle est à sa merci et ne peut que plier devant son désir de la toucher, de la fouiller.

Ce jeu au départ pour lui plaire, se revele pour lui une vraie source de plaisir partagé.
Ses mains descendent sur ses flancs, qu'il caresse de mouvements elliptiques.
D'un doigt a peine posé il effleure cette peau herissée.
Son corps dejà se cambre, appellant son membre, il le sent, elle est dejà presque prête à exploser.
Il n'en revient pas de tant de désir décuplé par ce jeu somme toute très simple.
Mais elle est en son pouvoir et lui seul va decider du moment et de l'heure où elle recevra ses hommages.
Le temps va être long pour elle, un supplice orchestré.

Elle va s'en rappeler.
Jamais son corps n'avait émis autant d'appels si sensuels.
Ses mains passent et repassent près de son sexe, sans jamais le toucher, tout juste une sensation , comme une lègère brise qui viendrait caresser le haut de la montagne.
Ele exulte, n'en peut plus, appelle de son corps et son âme la main sur son sexe presque dressé.
Mais il joue à l'envie, et lui laisse espérer un passage qu'il ne fait que reculer.
Elle se colle à lui, veut sentir sa virilité raidie, essaye de s'y frotter pour provoquer peut-être .
Comprennant le jeu, il s'écarte, et la retourne d'un tour de main.
La guide jusqu'à la couche.
L'assoit, lui écarte les deux jambes. La deshabille, lui laissant ses seuls sous-vêtements, puis decide d'enlever aussi le bas.
Il écarte à nouveau les jambes,attrappe son menton d'une main, lui ordonne de tirer la langue.
Elle s'execute meme si elle se sent ridicule.
Il approche la sienne, la touche, l'aspire, elle essaye de l'embrasser, il recule, lui dit "c'est moi qui décide, ne prends pas d'initiative, sinon j'arrête".
Il reprend son jeu de langue, auquel elle ne peut pas participer.
Il descend jusqu'aux seins, les goute un à un, coup de lague, coup dde dent, elle recule, un mal pour un bien ?
Il a envie de la bousculer un peu, d'aller au bout de ses envies.
D'une chinequnaude il la fait basculer en arrière, sans repères elle a peur.
Mais son dos trouve de suite l'aplat du lit.
Ses jambes sont restées legerement ecartées.
Il recule admire l'entrejambe, la veut plus offerte, attrape une jambe, puis l'autre les dispose le plus loin possibel, l'écartelant comme pour le supplice de la roue.
le supplice ne sera pas du cercle, mais de ses mains et de sa bouche.
Il devine deja que son intimité est bien humide.
Elle gémit doucement.
De ses doigts il écarte ses levres, comme un observateur le ferait d'un spécimen inconnu, preque gynecologiquement.
Tout en maintenant les grands levres ouvertes, il attrappe les petites pour les ecarter, passe de son autre main un doigt , survolant l'entrée de son antre , si humide.
Ses gemissements deviennent des plaintes.
Il avance un peu plus profond ce doigt, qui va fouiller , contourner, caresser, titiller, la paroi.
Elle implore, veut sa bouche, veut sa langue.
Non, c'est lui qui décide, elle l'a voulu ainsi, il ira au bout de scenario.
Il retire le doigt, pas envie de la voir exploser juste là.
Il se deshabille , et lui dit d'ouvrir la bouche, qu'elle va devoir s'occuper de lui.
Les mains liées, elle est a sa portée.
Jamais encore sans retenue , elle n'aura subi les assauts de ce membre.
Il exulte deja de violer cette intimité buccale.
Elle ne peut que suivre les assauts repetés, il se complait dans sa bouche, y pouse et repousse son membre qu'elle ne epeut retenir, jusqu'à la garde elle doit l'absorber, mais c'est ce qu'elle voulait, lui être entieremeent devouée.
Puis d'un coup elle le sent que si gonfle, il es tpret de jouir.
Il le sait et sort de sa bOuche, pour se camper immédiatement en elle.
Telle une épée, il la pourfend, sans retenue elle le prend, il souLève ses jambes pour meiux la penetrer, la posseder.
La jouissance est totale des deux côtés.
Ils se retire , defait les liens qui retiennent ses mains, lui demande d'attendre sa sortie pour defaire le bandeau.
Elle attend sagement, l'entend se rhabiller.
Puis la porte qui claque.
Sans même un baiser.
Un doute l'assaille, etait-ce bien lui ? Et s'il Avait un autre de ses fantasme réalisé

D
 


Commentaires

 

1. Cosette  le 05-07-2012 à 23:57:00

ton blog est ouvert...

 
 
 
posté le 05-07-2012 à 23:26:57


Imagine

 

 

Oui j'imagine depuis que tu m'as dit l'avoir emmenée en ces lieux.

Pas de jalousie, non, je ne sais pas un coup d'épée dans le coeur

Que je ne m'explique pas.

Alors voilà en quelques vers ...

 

 

La vision d'une robe décolletée.

D'un carré parfait.

De jambes écartées.

Pour te contenter.

 

Réaliser en une soirée.

Ce dont tu m'avais parlé.

J'ai eu le sentiment oui

De me sentir trahie.

 

Le sentiment qu'elle me nargue.

Dans une surenchère et qu'elle argue

De moyens qui me dépassent.

Comme une série de passe-passe.

 

Non je n'ai pas connu ce genre de frasques

Et très mal à l'aise sans masque

Si je devais être aux yeux de tous exposée.

Juste pour un fantasme réaliser.

 

Mon corps a à mes yeux n'a pas grande valeur.

Mais personne n'aura l'heur

De le contempler à loisir

Pour y prendre un vil plaisir.

 

Je ne comprendrais pas plus qu'une femme.

Te regarde allumer sur mon corps la flamme

Et espère que tu le donnes aussi au sien.

Elle devrait aller trouver d'autres chiens.

 

Je ne partage ni mon corps ni le tien.

Mon intimité tout entière t'appartient.

Et je n'écarterais pas les fesses et

Ne dévoilerait pas à d'autres mon intimité.

 

Nos gestes sont de nous les secrets.

Et dans l'alcôve de notre amour doivent rester.

Je ne supporterais pas que d'autres.

Aient accès à ton corps et au mien et se vautrent.

 

De plaisir à nous regarder nous aimer.

Et cela me bouleverse qu'elle puisse.

Ce geste jusque la pousser en guise.

De signe d'appartenance à te montrer.

 

Je serais tout ce que tu voudras.

Et je réaliserais beaucoup dans tes bras;

Mais dans tes bras et seulement là.

Car je le sais je t'appartiens moi.

 

Voilà je voulais juste te dire ma controverse.

Pourquoi cet épisode me bouleverse.

Je l'imagine à genoux et prenant

De sa bouche ton intimité et devant.

 

Tout ce monde qui devait se branler

De la voir à tes pieds se pâmer.

De pouvoir ton fantasme réaliser.

En signe de ce lien dont elle veut t'attacher.

 

Elle se dit je ferais mieux qu'elle

Et dans cette partie elle l'a belle.

Car en ces lieux je n'ai jamais vaqué.

Cela n'a pas et ne sera jamais ma destinée...

 

 

 


 


 
 
 

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